L’optimisation énergétique dans le cadre d’une analyse de cycle de vie (ACV)
Optimisation énergitique
La montée en puissance des préoccupations du développement durable a servi à une critique de plus en plus caustique des modes de développement industriels actuels, c’est très facile de parler de développement durable, passer de la parole aux actes est sensiblement plus délicat. Donc il est indispensable que les affirmations s’accompagnent d’actions efficaces contribuant à une réduction effective des impacts environnementaux.
Une action efficace implique deux conditions :
- Disposer de solutions technologiques satisfaisantes pour l’utilisateur.
- Déterminer quelles sont les priorités d’action parmi l’ensemble de mesures possibles, en tenant à la fois compte de leur efficacité environnementale, de leurs coûts et des contraintes qu’elles impliquent sur le plan économique.
C’est pour cela que le concept de l’Analyse de Cycle de Vie (ACV) ou écobilan est au première plan de l’actualité.
C’est quoi les enjeux de l’analyse de cycle de vie (ACV) ?
L’analyse de cycle de vie est particulièrement intéressante dans la perspective de durabilité puisqu’elle couvre l’ensemble de cycle de vie d’un produit et permet d’éviter que les améliorations environnementales locales soient la résultante d’un simple déplacement des charges polluantes.
Par rapport à d’autres méthodes, elle présente l’avantage d’engendrer une forte interaction entre performance environnementale et fonctionnalité puisque les émissions polluantes et l’utilisation de matière première sont rapportées à la fonction du produit ou système étudié.
Est-ce que l’ACV est une méthode normalisé ?
L’ACV est une méthode normalisée d’évaluation et de comparaison des impacts environnementaux de produits, systèmes ou services. Elle est basée sur la série des normes ISO 14040.
- IS0 14044 Management environnemental -Analyse du cycle de vie – Exigences et lignes directrices (2006)
- ISO 14048 Management environnemental – Analyse du cycle de vie – Format de documentation de données (2002)
- ISO 14049 Management environnemental – Analyse du cycle de vie –
Exemples d’application d’ISO 14041 (2000)
Quelles sont les enjeux énergétiques dans une perspective de cycle de vie ?
Actuellement, le modèle énergétique industriel, majoritairement basé sur l’exploitation d’hydrocarbures, occasionne, en plus du coût élevé, des impacts environnementaux majeurs vis-à-vis du changement climatique, de la biodiversité, de la santé humaine et de l’épuisement des ressources.
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Quelles est la valeur ajoutée de la transition énergétique ?
Une transition énergétique devient incontournable, consistant à terme, à substituer massivement les énergies fossiles par des énergies à plus faible impact environnemental, et à développer des systèmes d’exploitation qui associent l’empreinte écologique et l’excellence technologique (moins de consommation à volume de production constant).
Comment améliorer l’efficacité énergétique de mes processus métier ?
Les référents énergie apparaissent depuis quelques années comme des acteurs incontournables des politiques énergétiques des entreprises.
Une démarche d’optimisation énergétique, dans le cadre d’une Analyse de Cycle de Vie, est fortement recommandée aux entreprises pour mieux appréhender la gestion de l’énergie dans l’entreprise et de mettre en place des solutions techniques et opérationnelles simples et rentables.
C’est quoi l’audit d’efficacité énergétique ?
En application des dispositions du chapitre IV de la loi n°47-09, le décret n° 2-17-746 relatif à l’audit énergétique obligatoire a été publié le 2 mai 2019 afin d’instituer un système d’audit énergétique obligatoire et périodique pour rationaliser l’utilisation d’énergie dans les entreprises et établissements grands consommateurs d’énergie dans les secteurs clés de l’économie nationale.
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Ce décret fixe les obligations générales que doivent respecter les assujettis à l’audit énergétique obligatoire et les organismes d’audit :
- Il fixe les seuils de consommation d’énergie obligeant l’audit énergétique: 1500 tep par an pour les entreprises et les établissements relevant du secteur industriel et 500 tep par an pour le secteur tertiaire, les entreprises et les établissements de transport et distribution d’énergie et pour les personnes physiques ;
- Il précise le contenu de l’audit énergétique obligatoire par secteur ainsi que les modalités de sa réalisation et de présentation de ses résultats ;
- Il fixe la périodicité de l’audit énergétique obligatoire en 5 ans ;
Est annexé à ce décret les facteurs de conversion énergétique à adopter pour le calcul de la consommation énergétique finale des entreprises et établissements assujettis à l’audit énergétique obligatoire. Cette annexe fait partie intégrante du présent décret.
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